Belgique

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Discussions sur la Belgique, principalement en français.

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Pour plus de contexte

  • l'impôt sur le revenus étant très élevé en Belgique (je sais qu'en France on pense souvent qu'il est très haut, mais en Belgique il est encore plus élevé, et surtout plus vite), les employeurs ont constamment chercher des moyens de gruger le système pour pouvoir fournir "plus" à l'employé sans que ce soit taxé
  • une des niches fiscales les plus importantes en Belgique c'est les voitures de société: au lieu de se faire taxer une augmentation à 50%, l'employé va recevoir une voiture, qui ne demandera qu'une petite participation pour "avantage en nature". Pour donner un ordre d'idée, c'était genre 120€ sur le salaire brut pour avoir une BMW Série 1 il y a quelques années. La voiture peut être utilisée à des fins personnelles, ce n'est pas un véhicule réservé au boulot.
  • ce n'est pas tout, en plus de la voiture, il y a aussi la carte essence, bien souvent illimitée, fournie aussi avec le véhicule, sans surcoût supplémentaire

Bien entendu, ces avantages ne sont disponibles qu'a certains employés (IT en tête). On parle actuellement de 600k voitures de société en Belgique (source plus bas)

Tout ceci a pour conséquence que les gens en Belgique qui ont des voitures de société ont souvent des très belles et neuves voitures, pour un salaire pas forcément fou. Et du coup, l'investissement dans les services publics se fait attendre, puisque les gens les plus aisés ont une voiture.

A noter que le gouvernement a essayé de changer un peu la donne avec la possibilité d'allouer ce budget pour payer son loyer ou un emprunt: https://lebudgetmobilite.be/fr/5-quoi-pouvez-vous-consacrer-votre-budget-mobilite#Choixpossibles

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lalibre.be ”Les Belges croulent sous l’impôt jusqu’à en vomir. L’État devra réaliser des économies” Antoine Clevers 5–7 minutes

Maxime Prévot, depuis les bancs de l’opposition, quel bilan tirez-vous de la Vivaldi, le gouvernement fédéral ?

Beaucoup de déception. Ce gouvernement a eu le mérite de traverser des crises inédites (Covid, guerre en Ukraine…, NdlR), pas toujours avec brio, mais sans dégâts majeurs. Par contre, il a été complètement absent du rendez-vous des réformes structurelles dont nous avons besoin pour garantir le bien-être durable de nos populations. Pas de réforme des pensions, pas de réforme fiscale, un plan de relance fait de saupoudrage, une justice dépassée, une insécurité qui n’a fait qu’augmenter, des économies dans la santé, le transport par rail qui ne s’est guère amélioré malgré un ministre Écolo [Georges Gilkinet]… Je comprends Georges-Louis Bouchez [président du MR] quand il dit qu’il n’y a pas grand-chose à défendre comme bilan. Que le président de l’un des principaux partis de cette coalition le confesse, cela dit tout… Maxime Prévot (Les Engagés): "Le MR est isolé. Je ne suis pas son faire-valoir"

Si vous entriez dans le prochain gouvernement fédéral, quelle serait votre première mesure ?

Une grande réforme fiscale et un réinvestissement massif dans la santé.

Ça fait deux.

L’une va avec l’autre. L’une finance l’autre. Nous souhaitons une norme de croissance du budget des soins de santé de 3,5 % par an, faire sauter les quotas Inami, avoir un grand plan de lutte contre le cancer et les maladies cardiovasculaires, un plan d’action massif de rétention du personnel de soin et de revalorisation de leurs métiers… Mais, pour cela, il faut dégager des moyens. Notre réforme fiscale a pour vocation d’augmenter le salaire de ceux qui bossent, de diminuer les charges des employeurs, mais aussi de dégager des moyens pour des politiques qui en ont besoin, comme la santé, la sécurité et la justice.

Votre réforme fiscale comprend 10 milliards d’euros d’économies. Avez-vous identifié les postes où les réaliser ?

On n’a pas encore eu l’occasion d’affiner cela, mais, ce qui est certain, c’est que ce travail va devoir se faire. Quand je dis cela, je suis toujours effrayé d’entendre le bloc de gauche crier à l’austérité. Mais juste tenter d’éviter de vivre au-dessus de ses moyens, ce n’est pas du sang et des larmes, c’est prendre ses responsabilités. Il nous faudra de toute manière réaliser des économies parce qu’on ne réussira pas le défi budgétaire uniquement par la taxation. Les Belges croulent déjà sous l’impôt jusqu’à en vomir et on peut les comprendre. Revalorisation du travail, suppression des droits de succession...Les Engagés déposent un projet de réforme fiscale à plus de 50 milliards d’euros

Est-ce possible de faire autant d’économies sans faire mal aux gens ?

Oui, il est possible d’aller rechercher de l’argent sans faire mal aux gens. Il y a 14 milliards par an qui sont consacrés à subventionner les énergies fossiles, on va devoir progressivement modifier notre logiciel. Le travailleur est plus lourdement taxé que le spéculateur, ce n’est plus admissible. En moyenne, en Europe, 7 % de la TVA échappe au trésor public. En Belgique, c’est 14 %. On ferait l’effort ne fût-ce que de tendre vers la moyenne européenne, on récupérerait 4 à 5 milliards par an. On ne peut pas se permettre que les gens y perdent, sinon on va accroître le sentiment d’injustice et dévaloriser le travail comme le fait le PS avec sa proposition de la semaine de travail de 32 heures payée 38 heures. Nous, centristes, sommes généreux. Mais nous voulons éviter de basculer dans l’assistanat de la gauche.

Il faut agir sur la disponibilité des professeurs. C’est l'une des professions où les burn-out ont le plus explosé, elle est confrontée à des pénuries et même à une crise des vocations.

Des enseignants de tout le pays manifestent ce mardi pour “remettre l’enseignement au cœur des préoccupations”. Ils pointent la pénurie d’enseignants, la taille des classes, la surcharge de travail, etc. Que leur dites-vous ?

Il est essentiel que leur message soit entendu. C’est l’une des professions où les burn-out ont le plus explosé, qui est confrontée à des pénuries et même à une crise des vocations – depuis que les études sont passées à quatre ans, les inscriptions ont chuté de 23 % . Face à ces défis, il faut agir sur la disponibilité des professeurs. Nous préconisons l’intégration dans l’enseignement de personnes qui avaient choisi une autre voie professionnelle. Par exemple, une pharmacienne de 45 ans qui veut devenir prof de chimie. Elle doit pouvoir obtenir de manière plus souple son agrégation, mais aussi que son ancienneté soit reconnue. Comment convaincre des gens avec une expérience professionnelle de combler une pénurie de profs s’ils doivent recommencer leur parcours à zéro ? Ça n’a pas de sens. Deux expériences pilotes sont par ailleurs menées, à Bruxelles et dans la région de Charleroi, sur des pools (des réserves) de professeurs remplaçants. Si ces expériences sont concluantes, il faudra les généraliser. Et faire aussi sauter certaines rigidités, comme la non-reconnaissance de l’ancienneté du professeur quand il change de réseau d’enseignement. On doit passer la vitesse supérieure sur la disponibilité des enseignants.

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Vue du haut de la bourse

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Salut,

La boîte où je travaille nous demande maintenant de revenir à deux jours par semaine en présentiel. C’était à un jour semaine depuis la fin des restrictions Covid.

J’ai adapté mon mode de vie quand le 1j/sem a été mis en place et présenté comme définitif. J’ai pris un chien, je suis bien plus présent qu’avant pour mon enfant qui est à l’école, et mentalement je me sens beaucoup mieux depuis que je vis sans réveil matin. Ceci tout en étant plus productif qu’avant le Covid. Toutes mes évaluations sont toujours excellentes.

Ça m’embête fortement de retourner 2j semaine. Le plus gros soucis est que je n’ai pas de solution pour mon chien et que je n’ai pas envie qu’il soit seul toute la journée, je n’ai pas pris un chien avec l’optique de le délaisser ainsi. À côté de ça c’est pour travailler en open space, beaucoup de calls avec des développeurs offshore, donc aucun avantage à être sur place. Le 1j semaine est idéal dans mon cas car cela permet de garder un contact social avec les collègues. Et puis quelle garantie que dans un an ou deux on ne va pas nous demander de revenir 3 jours finalement ?

C’est difficile d’en parler autour de moi car beaucoup de réactions « whataboutism » : oui mais avant c’était 5j/sem et ça allait, ici c’est déjà 3j semaine, etc… Au travail les managers évitent le sujet et j’ai l’impression que s’afficher contre le retour en présentiel est vu négativement, alors que tout le monde a l’air de s’en plaindre en off.

Vous en êtes où niveau hybrid working ? Est ce qu’il y a des boites qui ont le 1j semaine présentiel ancré dans leur ADN ? Comment vous gérez les évolutions des politiques internes ?

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cross-posted from: https://jlai.lu/post/5898982

Si vous êtes hors de la boucle, Lemmyvision c'est comme Eurovision mais les instances du Lemmyverse qui proposent une chanson dans leur(s) langue(s) respective(s), jlai.lu a proposé le groupe Bagarre avec leur titre On est les mêmes ; il y a plusieurs chansons à découvrir, et même une participation exceptionnelle de l'instance programming.dev qui a proposé une chanson qui vient de jeux vidéos !!

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