camilledockham

joined 1 month ago
[–] [email protected] 10 points 1 week ago* (last edited 1 week ago) (2 children)

Modification : remplacement du lien youtube par un lien dailymotion 🇲🇫

Après pour moi c'est bloqué car c'est dans la liste ublock anti-bolloré. Orange lui a vendu dailymotion en 2015.

J'allais dire que c'est pas grave, entre yt et dailymotion c'est kif kif, mais en fait pour le sénat et le parlement, il y a mieux : les sites officiels. Il y a un chapitrage précis même, et le timecode peut être inclus dans le lien, comme ça : https://videos.senat.fr/video.5101928_67c6f8b032d26.seance-publique-du-4-mars-2025-apres-midi?timecode=6240000

[–] [email protected] 1 points 1 week ago

Les logiciels libres, en tant que code, sont des communs soit déjà transnationaux, soit ayant le potentiel de l'être. Il faut pas que la volonté de boycott se transforme en campisme. En revanche, le travail de production de ce code peut être soutenu par des entreprises ou des "non-profits" à l'état d'esprit très entrepreneurial, et tu peux te dire que tu ne veux pas les soutenir, surtout si comme mozilla ou wikipedia leurs conseils d'administration s'en mettent plein les fouilles. D'un autre côté, lae dev qui met son code sur github et demande $5 sur "buy me a coffee", c'est pas du tout la même chose.

[–] [email protected] 5 points 1 week ago (2 children)

C'est le terme d'origine. "Zone A Défendre" est un détournement, qui a particulièrement bien réussi.

[–] [email protected] 3 points 1 week ago (1 children)

Je pense qu'il faut aussi se poser la question de l'efficacité des réfutations, et de leurs buts.

Si on cherche à faire admettre en public, immédiatement, que la personne en face a tort, c'est même pas la peine. En revanche si on le fait pour le public, souvent invisible, alors déjà c'est plus facile et a un plus grand effet.

Ensuite trop de debunks se concentrent sur ce qui est dit explicitement, et donc alignent juste les contre arguments. Alors que derrière les phrases réfutées, il y a un processus, des présupposés. Je pense qu'il faut se servir de la discussion comme d'une occasion pour expliciter la façon dont autrui en vient à de telles conclusions, si possible en lui demandant, et d'en montrer les failles. En somme passer de "que dis tu" à "comment tu en arriver là".

Enfin, la discussion devrait être un prétexte pour faire passer des principes généraux, autant sur le sujet de la discussion, que sur comment on est convaincus et on se convainc. Par exemple, comment on peut dire qu'un événement qui en suit un autre a bien été causé par lui.

[–] [email protected] 0 points 1 week ago

A boycott is all about seeking specific consequences. If you turn it into a rigid, simplistic stance you fail to grasp what it is. Here my point is that boycotting even powerless Americans in need of support and who are even targeted by their government does nothing to achieve the goals of a boycott, or very little, and even help with Trump's plans. I attribute the failure to understand that to nationalistic thinking, because it's such a simple argument. At no point have I equated a boycott to nationalistic hate. You are confusing everything with everything.

[–] [email protected] 1 points 1 week ago

You can chose to consider that someone represents a group or not, by informing yourself and thinking critically. Moreover, refusing the principle that Trump represents all American contributes to undermining his power. Saying "the real world" means nothing, you could retort that to support any idea, it's vacuous.

[–] [email protected] 43 points 1 week ago (2 children)

It's owned by a French Christian fascist billionaire, Vincent Bolloré, that is building a media empire to push his views and make Le Pen elected. He also turned a normal 24/7 news channel into Fox News lite(-ish). Here's an overview of his deeds: https://desarmerbollore.net/appel#call-to-disarm-the-bollor%C3%A9-empire

[–] [email protected] 3 points 1 week ago* (last edited 1 week ago) (1 children)

I don't remember Macron doing any of that, tonight he talked about the nuclear umbrella and holding some meeting about European defense.

I do agree our Les Républicains are assholes, but the main issue is the Rassemblement National.

[–] [email protected] 3 points 1 week ago

Indeed reality is complex, and a single act has several consequences the moral value of which may be contradictory. Good judgements involves understanding how they balance out. In that case, I believe supporting struggling americans, who didn't want any kind of trumpism, is better than attempting total attrition on every level.

[–] [email protected] 3 points 1 week ago (1 children)

What about donating to the development of libre software? I regularly see "buy me a coffee" badge on github repos for programs by a single person.

[–] [email protected] 4 points 1 week ago* (last edited 1 week ago)

Thanks, it does often boil down to having or not having money, to move out, get basic treatment, sleep somewhere, eat… What Trump is doing is hugely favoring the very rich, and seriously affecting the already poor. And if people can put their energy into something else than the absolute basics, then they can focus on protests and such. For example 50501 is named so because it's 50 protests in 50 states on a given day, and so those living far away from a state's capital city would need to have a car or enough money for a uber or train to get there and back or sleep there for a night. If the american economy further deprives them, and potential support from abroad also dries up for them, it won't help displace Trump, on the contrary. You can follow tags like #mutualaid on the fediverse, or look into what small time creators do and ask for in terms of donation, like on ko-fi.

[–] [email protected] 4 points 1 week ago (2 children)

Since you link to wikipedia, I assume you treat it as a reliable enough source. It lists that many votes for Harris: 75,017,613. That's 75 millions persons. There is also the phenomenon of voter suppression (wikipedia), which means there are people who would have liked to vote, but couldn't. Should they also be treated the same as those who supported Trump?

 

De nos jours, syndicat et grève forment un couple indissoluble et inégal. Le syndicat a l’initiative et la maîtrise ; les actions nées hors de lui paraissent sinon suspectes, du moins inquiétantes, signes de malaise plus que gage de santé. Dans la gamme étendue de ses activités, où les fonctions de représentation, de négociation, de bargaining, sont devenues primordiales, la grève n’est que seconde, subordonnée, d’aucuns disent mineure. Mai 1968, irruption de la « base », surrection du désir, a constitué une rupture provisoire d’équilibre dont il est encore difficile d’apprécier la portée : résurgence sans lendemain ? Sentinelle de nouveaux comportements ? Pour le présent, le syndicalisme gouverne.

Aux origines du syndicalisme, la situation est toute différente. La grève règne. Forme majeure du mouvement ouvrier, elle est l’expression directe, non méditée, du mécontentement ou de l’espoir d’en bas. Elle n’est pas nécessairement liée à une organisation : 41 % des conflits ici étudiés n’en comportent aucune trace particulière, pour la plupart, il est vrai, grèves subites, bref feu de paille auquel le temps a manqué. Leur lueur laisse entrevoir de fugitives silhouettes, qui prêtent leur visage et leur voix à la révolte ouvrière : la leur. C’est l’ère des « meneurs », ardents mais éphémères, vite usés, vite renouvelés, sans projets comme sans prudence, aux antipodes du « permanent ».

Dans le cas de grèves organisées, néanmoins majoritaires (59 %), la grève commande à l’organisation ; elle sécrète ses propres formes ; le syndicat lui-même n’est souvent que sa créature, né par et pour elle, vivant de son succès, mourant de son échec ; et s’il tend à s’affranchir de sa tutelle, à s’affermir, c’est encore pour mieux servir les nécessités de son assomption dans la grève générale.

Perrot, M. (2001). "Chapitre II. La conduite de la grève : les organisations" dans Les ouvriers en grève. Tome 2. Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, Éditions Mouton, Publications de l’École Pratique des Hautes Études.


Je n'ai pas de propos tout fait particulier à avancer, que ce soit pour la spontannéité totale, ou pour un centralisme absolu. Juste que c'est bon à savoir ce qui a pu se passer, et que la grève n'est pas qu'une décision qui vient d'en haut.

 

Je me mets au jeu libre de stratégie au tour par tour Battle for Wesnoth, et comme les campagnes pour débutant m'ennuyaient, j'ai essayé une marquée "difficile". En réessayant et en réfléchissant, j'arrive à me débrouiller et j'ai fini cette campagne avec assez peu de pertes. Mais cette mission là, avec les 5-7 yétis qui sont en mode tête chercheuse sur tes unités dès le début depuis l'autre bout de la carte…

 

C'est le chapitre 1 du fameux Trouble dans le genre.

Butler questionne ce que la catégorie "femme" veut dire politiquement et par rapport aux objectifs du féminisme. On parle d'un féminisme qui veut plus que des aménagements du status quo.

Les théories féministes comme celles de Firestone ou Delphi, et un certain sens commun féministe, tendent à supposer un patriarcat unique et universel, définissant une classe de femmes qui sont opprimées. Alors qu'il n'en est rien et des auteures comme Audre Lorde ou Gloria Anzaldúa avaient déjà soulevé le problème de ne voir qu'une seule oppression envers un groupe supposément monolithique.

Butler l'exprime dans un langage plus académique, et fait des liens avec des théories comme celles de Foucault.

Une première idée c'est de se dire que "les femmes" comme sujet politique ça a surtout du sens dans les dites démocraties libérales représentatives. Il faut dans ce contexte que le groupe représenté soit conçu comme homogène, avec des intérêts propres, comme naturel et préexistant à la politique. Cela implique de réduire au silence toutes les femmes qui dépassent du cadre de ce qu'est supposé être et vouloir une femme.

La seconde idée force est de questionner la séparation entre le sexe et le genre. Le féminisme critiqué par Butler pense trouver dans cette séparation un moyen de prouver que le patriarcat est une pure construction arbitraire. Si on met sous l'étiquette "sexe" tout ce qui préexiste au politique, et est "naturel", et que dans le "genre" on a tout le reste, alors on peut facilement dire que le patriarcat est une histoire de genre et qu'il est une fabrication non-naturelle. Mais en faisant cela, on condamne les corps différents du schéma binaire mâle/femelle typique à l'invisibilisation ou à la pathologisation. Par exemple les bébés et enfants intersexes sur lesquels on pratique des opérations sans nécessité médicale.

Butler ne fait que tirer les conséquences logiques des critiques féministes radicales et matérialistes comme celles de Firestone ou de Wittig. Si la catégorie "femme" est une fabrication patriarcale (tout comme "homme"), alors comment un féminisme conséquent pourrait-il s'appuyer dessus jusqu'au bout et de façon non critique ?

 

Genre tranquillement, en commençant sur la politique, puis en proposant des scénarios comme « et si Le Pen était élue et qu'on te demande de participer à la délation des immigrés dans ton travail, tu en dirais quoi ? »

Tant qu'il n'y a pas de menace directe, je suspecte que les gens seraient plus à même de dire « oui j'essaierais de pas suivre les ordres ». Ça pose déjà un certain engagement psychologique de le dire à un·e proche, et augmente la probabilité d'agir.

Ensuite il y a les développements de l'idée. Selon le profil de la personne, on peut proposer plusieurs choses. Pour un profil qui aime la culture légitime et est peu porté sur la contestation normalement, ça pourrait passer assez facilement de recommender Le discours sur la servitude volontaire (il y a plein de lectures à voix haute, j'en ai aucune en particulier à recommander).

Un site que j'aime bien c'est https://beautifultrouble.org/toolbox/fr Utilisez les catégories pour filtrer par type de fiche : tactiques, théories…

Diffuser des idées, mêmes basiques, est très important. Comme ça on a une réponse face à des choses qui seraient autrement sidérantes, comme ce que font Musk et Trump aux US.

 

Non pas que j'ai une idée précise, mais est-ce que ce serait pas une bonne idée d'avoir une stratégie de où on parle de lemmy/jlai.lu et quand ? Est-ce que vous voulez récupérer que des gens de reddit, avec les avantages et inconvénients que ça a ? À quel rythme aller ? Comment en parler ? S'il y avait un post avec quelques lignes directrices ça pourrait aider les gens à participer à parler de lemmy et jlai.lu.

 

Bien que les données soient pour 2023, la publication est très récente. Il faut toujours un peu de temps pour collecter les données.

 

Un classique des études trans, par une personne qui a vécu de l'intérieur les débuts des mouvements féministes transphobes. Le numéro de Comment s'en Sortir où est parue cette traduction peut aussi intéresser : https://commentsensortir.wordpress.com/numeros/numeros-parus/numero-2/

 

Je trouve que c’est intéressant de voir le détail de comment des tentatives aussi visibles d’être en partie hors « système », mais peu connues au niveau national, est traité.

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